En 1966, leurs Fils Vincent et sa femme reprennent naturellement la suite de cette entreprise familiale. En 1952 il a rencontré et s’est marié à Andrée, dite Nénette et ils vont œuvrer ensemble pour continuer l’aventure. Au fil des ans, on pousse les murs, le piano mécanique laisse alors place à un orchestre et La Gaité devient alors l’un des Dancings les plus réputés de la Ville, nous sommes alors dans l’âge d’or de la Guinguette.
Nénette se souvient que, les soirs de Bal, Vincent son mari couvrait le sol de copeaux de paraffine pour que les valseurs glissent sur la piste et que les habitués étaient reconnaissables au premier coup d’oeil, tournant comme des toupies, sans à-coups, presque sur place.
Et puis, les temps changent, André, fils de Nénette et Vincent, assiste à la construction de la clinique Saint George, remplaçant le terrain d’oliviers où il jouait au ballon et à la pétanque étant enfant. Le quartier se modifie, le voisinage aussi, au point de ne pas apprécier les notes puissantes de l’orchestre et les voitures bruyantes des danseurs garées face à l’établissement.
Les pétitions auront raison de la belle époque des Balèti, et au début des années 80 Vincent en a assez. En 1992, reprenant La Gaité avec sa sœur Patricia, ils vont encore pousser les murs et refaire le restaurant de fond en comble, toujours dans un esprit de continuité, avec toujours la même recette des Raviolis et de la traditionnelle cuisine Niçoise transmise par leur grand-mère et leur mère, prêts un jour peut être à passer le témoin à leurs enfants Frank et Maxime ……